Si vous souffrez de difficultés à trouver le sommeil, rassurez-vous car vous n’êtes pas seul dans ce cas. En effet, de très nombreux Français sont concernés par diverses formes de ce trouble qui impactent non seulement la qualité du sommeil, mais, par ricochet, la qualité de vie en général. Voici à quoi cela peut ressembler.
L’insomnie : la fauteuse de trouble n°1
Selon l’Inserm(1), 15 à 20% des Français sont concernés par l’insomnie de façon chronique. Ce trouble du sommeil se manifeste le plus souvent au moment de l’endormissement dont la phase se trouve allongée par la nervosité, des pensées qui tournent en boucle dans la tête ou d’autres difficultés à trouver le repos. Très répandue parmi la population, l’insomnie peut aussi se provoquer des réveils nocturnes. Ces phénomènes raccourcissent irrémédiablement nos nuits, ce qui impacte notre qualité de vie la journée en entraînant notamment fatigue et somnolence.
Les jambes sans repos : un syndrome qui impacte le sommeil
Fourmillements, sensation de brûlure, nervosité et difficultés à se reposer sont les signes principaux du syndrome des jambes sans repos (SJSR). Survenant généralement le soir, il est souvent la cause d’un trouble du sommeil puisque l’inconfort est apaisé par le mouvement, ce qui rend difficile l’immobilité propice à l’endormissement. Si vous vous reconnaissez dans ces signes, votre médecin peut vous conseiller.
L’apnée du sommeil : un phénomène a prendre au sérieux
L’apnée du sommeil pousse les personnes qu’elle touche à retenir leur respiration, parfois à plusieurs reprises, au cours de la nuit. Ce phénomène est considéré comme un trouble du sommeil puisqu’il impacte directement la qualité de celui-ci en provoquant des micro-réveils souvent imperceptibles. Résultat : on peut éprouver les mêmes effets qu’après une insomnie, c’est-à-dire de la fatigue ou encore des difficultés à se concentrer. Là aussi, le médecin est l’interlocuteur à privilégier pour bénéficier de conseils avisés, voire d’un traitement adéquat.
Les parasomnies : impressionnantes mais bénignes
Fréquentes pendant l’enfance, les parasomnies impactent généralement la phase d’endormissement, de sommeil lent profond ou de sommeil paradoxal. On classe notamment le somnambulisme, les terreurs nocturnes et les paralysies du sommeil dans cette catégorie. Parfois impressionnants pour le conjoint ou les proches, ces phénomènes ne sont pas dangereux mais ont aussi un impact sur la qualité du sommeil.
L’hypersomnie : trop de sommeil
Très répandue parmi les adolescents, l’hypersomnie consiste à dormir « trop » par rapport à la durée de sommeil conseillée (entre 7 et 9h(1)). Une forme poussée de l’hypersomnie est la narcolepsie qui entraîne une cataplexie (perte de force soudaine) et une très forte envie de dormir à tout moment de la journée.
(1) https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/sommeil
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